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Aujourd’hui, nous restons à quai à cause d’un coup de vent. C’est vraiment dommage, nous voilà bloqués sur l’ile de Groix. Pfiouuu, c’est vraiment pas de chance !
Voilà un bon prétexte pour aller découvrir plus avant ce morceau de terre. Certains d’entre nous décident d’aller vers l’est, voir la plage des Grands Sables, l’une des rares plages convexes d’Europe.
Pour ma part, je retourne sur le chemin des douaniers, dont j’avais parcouru le début la veille, vers l’Ouest.
J’emprunte des chemins creux sous le couvert des arbres, je traverse la lande, je contourne des escarpements… Certains détours m’amènent à l’extrémité d’avancées rocheuses et je me retrouve cerné par l’océan. Des falaises, de l’écume, des voiliers qui croisent au loin, une végétation dense… C’est formidable !
Je vois des goélands amoureux, un autre ébouriffé surplombant un beau pigeon, des lézards verts, un autre marron… La faune est également riche. L’ile est un abri pour les oiseaux, qui nichent dans ses falaises, s’alimentant dans l’océan juste en bas de chez eux. Comment les lézards sont-ils arrivés ici ? C’est une ile. J’imagine qu’il y a des animaux qui sont arrivés par leurs propres moyens, la côte est en vue, ce n’est pas très loin. D’autres par contre ont dû venir sur des bateaux. En tout cas, à part des nuées de touristes en été, ils doivent jouir d’une certaine quiétude sur cette ile.
Dans tous les cas, le site web de Groix présente les défis écologiques auxquels l’ile est confrontée, tout comme l’histoire des lieux et plein d’autres informations très intéressantes. J’en laisse un lien ici.
Que dire d’autre sur cette journée ? En fin d’après-midi, j’ai eu droit à une averse de pluie. Puis à un grand soleil. Et de nouveau de la pluie. Pour arriver sur le bateau sous un soleil resplendissant. Un vrai temps normand !